Professeur de philosophie à l'Université de Moncton ∙ Campus de Shippagan
Cadre retraité du réseau québécois de la santé.
Formation en physique, ex-chargée de cours, Maîtrise en gestion et développement durable, Université de Sherbrooke.
"Si vif qu’ait été son esprit critique, il ne faisait jamais obstacle à son admiration quand elle était justifiée, si bien qu’elle se plaçait toujours dans l’ombre d’un maître. Elle était cette abeille intelligente libre et mobile, qui vole vers le nectar de l’esprit, partout où il se trouve, dans la Californie du Center for Ecoliteracy ou dans la Nouvelle-Zélande de Peter Goldsbury et des Maoris, pourvu que le nectar ne soit pas enfoui dans l’ornière d’une discipline spécialisée."
Anthropologue
Formé en communications et en arts visuels, passionné depuis toujours par l'art et son histoire, il a complété sa formation artistique par un long séjour dans les hauts lieux de l'art antique, Rome, Naples, Pompéi et de l'art médiéval, Sienne, Assise, Avignon. Il s'est tourné par la suite vers l'art américain pour mieux comprendre ce qui fait le caractère distinct de l'art en Amérique.
Collaborateur de longue date à L'Agora, il assume aujourd'hui la présidence de la Société des amis de L'Encyclopédie de L'Agora et participe à l'organisation des Dimanches de L'Agora.
Philosophe
Claude Karnoouh est un philosophe et anthropologue français qui a une relation de près d’un demi-siècle avec la Roumanie.,Pour en savoir plus sur lui : La Roumanie, vue par Claude Karnoouh; https://lepetitjournal.com/bucarest/communaute/ma-roumanie-vue-par-claude-karnoouh-le-monde-perdu-258776
Écrivain
Né en Bretagne en 1947, Daniel Laguitton a vécu une première vie de quête identitaire qui a consisté à gravir l'échelle de la carrière scientifique pour s'apercevoir, une fois en haut, qu'elle ne s'appuyait pas sur le bon mur. Il aime à ce propos citer Rabelais : science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Il a donc "suicidé" cette carrière en sautant de l'échelle à l'âge de 45 ans pour rejoindre la terre des hommes et y entamer une seconde vie dans des activités de type humaniste comme le développement du potentiel humain, la psychologie des profondeurs, l'écologie intégrale et une spiritualité "para-doxe" plutôt qu'ortho-doxe.
Ses principaux outils de communication pour cette seconde vie sont l'écriture, la radio et la gestion d'un magasin d'alimentation biologique pour ce qui est des communications centrifuges et la lecture des maîtres ainsi que l'introspection méditative pour ce qui est des communications centripètes. Traducteur agréé, Daniel Laguitton a publié Tétralogie, une traduction des Four Quartets de T.S. Eliot (Écrits des Forges, 2015). Au cours des années 1990, il avait aussi publié une traduction du Tao Te King de Lao-Tseu et deux autres ouvrages de sa plume sur les dépendances et l'épanouissement psycho-spirituel. En 2018, il cherche à publier sa traduction de l'ouvrage clé de l'historien des cultures Thomas Berry: The Dream of the Earth (Le rêve de la Terre) sur lequel porte l'émission Miroir des mots (Radio VM) depuis plusieurs mois
Né le 1er décembre 1875 à Sainte-Cunégonde (Montréal), Edmond-Joseph Massicotte est le fils d'Édouard Massicotte, cordonnier, et d'Adèle Bertrand.
Dessinateur, Massicotte réalise de nombreuses illustrations pour des journaux, des ouvrages de fiction et de référence, ainsi que des affiches et des annonces publicitaires. De 1896 à 1898, il collabore comme caricaturiste au journal humoristique Le Canard et, de 1892 à 1910, il travaille pour Le Monde illustré, appelé L'Album universel à partir de 1902. Il réalise des portraits et illustrations de spectacles pour le journal Le Passe-temps de 1895 à 1910. À l'emploi de L'Almanach du peuple de 1909 à 1929, il dessine de nombreuses représentations de la vie des Canadiens français. En 1923, douze de ses oeuvres sont réunies dans la publication Nos Canadiens d'autrefois. Au cours de sa carrière, Massicotte collabore, à de nombreuses reprises, avec son frère Édouard-Zotique Massicotte, historien et folkloriste, illustrant les écrits de ce dernier, dont La cité de Sainte-Cunégonde de Montréal¿ (1893), Monographies de plantes canadiennes¿ (1899) et Cent fleurs de mon herbier¿ (1906).
Il est décédé à Montréal le 1er mars 1929.
Né à Sainte-Cunégonde (Montréal), le 24 décembre 1867, Édouard-Zotique Massicotte est le fils d'Édouard Massicotte, cordonnier, et d'Adèle Bertrand. Il étudie à l'Académie du Plateau, au collège Sainte-Marie et à l'Université de Montréal, où il obtient sa licence de droit. Il amorce ensuite une carrière d'avocat, mais délaisse rapidement cette profession pour le journalisme. il collabore à différents journaux montréalais à partir de 1886. Il est un membre fondateur de l'École littéraire de Montréal en 1895 et est directeur du journal Le Monde illustré à partir de 1898.
En 1911, Massicotte devient archiviste du district judiciaire de Montréal. Il publie ensuite de nombreux livres et articles sur l'histoire de la ville de Montréal. L'intérêt de Massicotte pour l'histoire le pousse également à entamer d'importantes recherches sur la généalogie et le folklore. À partir de 1917, avec Marius Barbeau, il collige des chansons folkloriques canadiennes. Il s'implique également dans les organismes de conservation du patrimoine qui se mettent en place à cette époque et est membre de la Commission des monuments historiques de Québec et vice-président de la Société d'archéologie de Montréal. Il collabore à de nombreuses revues savantes. Il est membre de la Société royale du Canada en 1920. Cet organisme lui décerne la médaille Tyrrell en 1936. La même année, il est parmi les membres fondateurs de la Société des Dix. Il collabore également aux Bulletin des Recherches historiques, aux Soirées du bons vieux temps (1919) et à la création des Soirées de famille au Monument national (1920).
Auteur prolifique, Massicotte publie de la littérature dans sa jeunesse, notamment la pièce de théâtre Les cousins du député (1897). Sur le plan historique, ses publications étudient principalement Montréal, le folklore et la généalogie, notamment La Cité de Sainte-Cunégonde à Montréal, notes et souvenirs (1893), Armorial du Canada français (1915), Faits curieux de l'histoire de Montréal (1922) et Le Costume civil masculin à Montréal au dix-septième siècle (1939). Il publie par ailleurs des traités de botanique, dont Cent fleurs de mon herbier... (1912).
Il est décédé à Montréal, le 8 novembre 1947. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges de Montréal
Après des études en philosophie (licence en 1954), en sciences médiévales (licence en 1956 et Ph.D. en 1963), Gaétan poursuit ses réflexions en Europe. On le retrouve, notamment, à Innsbruck où il obtient un doctorat en théologie (1967). Intéressé par les problèmes relatifs à l'éducation – au sens large – il participe aux travaux du Conseil supérieur de l'éducation et à ceux de la Commission canadienne de l'UNESCO. Sur le plan international, il contribue aux réflexions relatives à l'éducation permanente dans la mouvance des écrits du Ministre français de l'éducation M. Edgar Faure.
L'Université de Montréal, après lui avoir confié les responsabilités de la direction du Service de l'éducation permanente, le nomme Doyen de la Faculté éponyme qui vient d'être créée. Conférencier et auteur prolifique, on lui doit L'université dans une société éducative : de l'éducation des adultes à l'éducation permanente ouvrage rédigé en collaboration et publié aux Presses de l'UdeM. Il entreprend par la suite ('983) sa carrière d'enseignant et de chercheur à la Faculté des sciences de l'éducation dans le secteur de l'éducation comparée et des fondements de l'éducation où il poursuit ses réflexions sur le monde de l'éducation.
Enseignant en philosophie au collège de Bois-de-Boulogne.
Gérald Allard a enseigné la philosophie pendant plus de trente ans au CEGEP de Ste-Foy et à l’Université Laval. Auteur de quelques livres, notamment sur Machiavel, Montaigne, La Boétie et Rousseau, c’est également un conférencier expérimenté. Il affectionne particulièrement les penseurs de l’Antiquité, notamment Xénophon, Platon et Augustin. (source: Le Cercle du savoir)
Météorologiste depuis plus de 30 ans à Environnement et changement climatique Canada.
Détenteur d’une Maîtrise en Physique, et d’un Certificat de second cycle en prévisions météorologiques. J’ai travaillé comme météorologiste à Toronto, à Terre-Neuve, puis depuis 1986 au Centre météorologique canadien à Dorval, où j’entretiens présentement des systèmes de support aux prévisionnistes régionaux. J’aime faire de la musique, et jouer au hockey, sans toutefois disposer de talents particuliers. Je suis papa de 5 grands enfants, et heureux grand-papa depuis 2020.
Origine de la rubrique :
L’American Meteorological Society distribue à ses membres, depuis 2014, un relevé de presse électronique hebdomadaire d'articles concernant la météorologie, la climatologie ou l’océanographie. Ceux-ci sont évidemment en anglais et concernent surtout les États-Unis mais sont suffisamment intéressants pour que je redistribue le message à des collègues et amis avec un bref résumé des plus pertinents. S’y ajoutent parfois des références de collaborateurs, et depuis 2020 des articles de relevés de presse électroniques d’Environnement et changement climatique Canada.
Gilles McMillan a publié La contamination des mots (Lux Éditeur, 2014) et L’ode et le désodé, un essai sur Réjean Ducharme (Hexagone,1995) ainsi que de nombreux articles dans diverses revues (dont Contre-Jour, Hors Champs, L’inconvénient et Liberté). Il a également fait paraître plusieurs textes polémiques dans les sections «Opinions» et «Idées» du quotidien Le Devoir.
Philosophe français, né en 1903, mort en2001, récipiendaire du Grand prix de philosophie de l'Académie française en 2000. Il publia ses principales oeuvres à partir de 1960: Notre regard qui manque à la lumière, L'ignorance étoilée, Le voile et le masque, L'illusion féconde. Sa rencontre avec Simone Weil aura été l'événement le plus marquant de sa vie. Il la fit connaître au monde en publiant La pesanteur et la grâce. On pourrait dire à son sujet ce que Victor Hugo, son poète préféré, a dit de lui-même.Il: "Ce sera ma destinée d'avoir vécu célèbre et ignoré, je ne suis connu que de l'inconnu".
Après un baccalauréat ès arts de L'Université Laval, des études en sciences sociales puis une maîtrise en service social à la même université, Hèlene Laberge a accompagé son mari, Jacquess Dufresne, en Europe, où de 1963 à 1965, elle a poursuivi des études libres dans les arts et les lettres. Elle a participé ensuite à toutes les activités de L'Agora, où elle mena des recherches sur la musique et la nourriture notamment. On lui doit de nombreux articles de L'Encyclopédie de L'Agora.
Philosophe et essayiste né en 1941, Jacques Dufresne a obtenu un doctorat en philosophie de l'Université de Dijon en 1965. Il a e ensuite été professeur de philosophie au Collège Saint-Ignace de Montréal (1965-1967) puis administrateur au Cégep Ahuntsic.(1967-1972) de Montréal. Dans ce cadre, il a fondé la revue Critère en 1970 et en a été le directeur jusqu'en 1980. De 1980 à 1986, il a été chercheur à l'Institut québécois de recherche sur la culture. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La raison et la vie (2019). où il présente le fil directeur de L'Encyclopédie de L'Agora , qu'il a lancée en 1998 avec Hélène Laberge. Il a tenu une chronique au journal Le Devoir (1978-1982) puis au journal La Presse (1983-1992). En 1984, il a fondé l'Agora. recherches et communications, cadre dans lequel il organisa des colloques et lança, en 1993, le Magazine L'Agora appelé à devenir en 2008 La Lettre de L'Agora.
Avocat québécois de renom. Il a présenté récemment une conférence sur l'"éloquence de Cicéron" à la Fondation Humanitas.
Jean Éthier-Blais, de son vrai nom Jean-Guy Éthier Blais, né le à Sturgeon Falls, maintenant dans la municipalité de Nipissing Ouest en Ontario au Canada et mort le à Montréal, est un écrivain, critique littéraire, diplomate et professeur de littérature française et québécoise. Il est considéré l'un des grands écrivains de la littérature québécoise avec une œuvre importante comprenant romans, essais et recueils de poésie
Professeur retraité de philosophie au collégial (Cégep Ahuntsic, Collège Jean-de-Brébeuf) et d’éthique et culture religieuse au secondaire au Collège Mont-Saint-Louis de Montréal.
Endocrinologue à la retraite.
Près de vingt ans d’expérience avec l’industrie pharmaceutique (recherche clinique et consultations.
Co-fondateur et ancien rédacteur en chef médical de l’Actualité médicale
Jean-Philippe Trottier a étudié la musique à McGill et au Conservatoire de Montréal ainsi que la philosophie à La Sorbonne (Paris IV). Journaliste et essayiste polyglotte, il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le plus récent, Les illusions dangereuses (Artège) porte sur ces "idéologies nouvelles qui nous asservissent". Il est également animateur à Radio Ville-Marie.
Agé de 65 ans, Joël Decarsin vit dans le sud de la France où il enseigne les arts plastiques. Après une brève incursion dans le mouvement altermondialiste, il y a vingt ans, il s'est engagé dans le milieu de la pensée technocritique. Tout d'abord au sein de l'Association Internationale Jacques Ellul, dont il a été l'édimestre, puis, à partir de 2012, dans l'association Technologos, qu'il a initiée et dont il a été le coordinateur à ses débuts. Il entretient des liens réguliers avec la Corée du Sud, pour aider à la diffusion des oeuvres de Jacques Ellul dans ce pays. Et depuis quatre ans, il poursuit une étude sur la déclinaison du sacré dans la société contemporaine, en collaboration avec le milieu psychanalytique jungien.
Animatrice et chroniqueuse québécoise, journaliste au journal Le Devoir depuis 1984. Elle y publie depuis plusieurs années dans ce journal la section Zeitgeist de l'édition du vendredi.
Penseur quadriplégique
par Jacques Dufresne
Je l’ai connu ien 1988. Il m’a tout de suite envoyé un recueil de pensées avec l’espoir que j’en assure la publication. Il m’inspirait déjà trop de respect pour que je lui cache le fond de ma pensée. Je lui ai proposé Sénèque et Marc-Aurèle comme modèles, en lui disant qu’il avait encore bien des efforts à faire pour se rapprocher d’eux. Depuis ce temps, il m’envoie régulièrement ses textes. Le dernier est une autobiographie écrite sans complaisance. C’est le genre littéraire qui lui convenait; le sens de la formule qu’il a développé par ses écrits antérieurs y trouve sa juste place. Je lui ai envoyé un commentaire élogieux. Voici sa réponse: «Quel bonheur vous me faites! Après ces presque cinq années de travail continu et acharné, votre réaction me conforte dans l'idée que j'avais raison de me livrer à un pareil travail, qui a rempli ma vie.»
L’écriture est son salut; il précise qu’il ne s’agit pas pour lui d’un moyen de libération des tensions psychologiques mais de la pierre philosophale qui lui a permis de transformer la laideur en beauté. Laurent Grenier vit maintenant à Ottawa de façon autonome. Ses recueils de pensée et de poésie sont disponibles en anglais sur Internet.
Laurent était à 17 ans un magnifique athlète de 120 kilos qui transportait d’une main des sacs de 50 kilos et qui gagnait des concours de bras de fer contre des adeptes du body building. Il ne vivait que pour les exploits sportifs (motocyclisme) et pour les belles filles. On trouve dans son autobiographie une description très réaliste de toutes les étapes qu’il a franchies depuis le moment fatidique où en l’espace d’un éclair, il s’est fracturé la 5e vertèbre lors d’un plongeon dans la piscine d’un ami. Il s’est vu instantanément dans l’impossibilité de mouvoir ses bras et ses jambes pour remonter à la surface. C’est son ami qui l’a tiré de la piscine où il se serait noyé.
Laurent nous fait suivre tout le parcours des réactions psychologiques devant cette fracture de la vie: depuis les illusions tenaces, les dénégations («fort comme je l’étais, il est impossible que je ne puisse pas recouvrer ma forme antérieure»), jusqu’au désespoir lorsque, petit à petit, au fil des traitements de physiothérapie et d’ergothérapie, il réalise que les progrès qu’il fait sont quasi imperceptibles et s’étalent sur de nombreux mois. Le désir de mourir l’habite, l’avenir pour lui est muré. Le livre est écrit en anglais (bien que parfaitement bilingue et issu de parents francophones, Laurent Grenier a vécu dans un milieu anglophone). «J’ai regardé devant moi et je n’ai rien vu: qu’un futur sans avenir, une répétition sans fin de mon sombre présent.» (I looked ahead and saw nothing, a future with no future, but an endless repetition of my dark present.) Sans doute se serait-il suicidé si sa famille et très particulièrement sa mère ne l’avait pas entouré de cette sollicitude intelligente qui est le signe du véritable amour. En lui redonnant le goût de la bonne nourriture, entre autres, elle le rattachera à la vie. «De toute la force de son amour maternel, ma mère me retirait des profondeurs du désespoir au moyen d’un hameçon bien appâté: les plaisirs du goût.» (With the force of her maternal love, my mother was pulling me up from the depths of despair, using a strong hook: gustatory pleasure…)
Mais je ne peux pas entrer dans tous les détails de sa lente résurrection. Je m’arrêterai à celui-ci qui m’a frappé: souffrant de façon aiguë de troubles de la vessie, il pourrait prendre des calmants. Il les refuse: «J’avais le choix entre endurer ma douleur et la traiter avec des narcotiques qui me transformeraient en zombie. Les remèdes à ma souffrance étaient des poisons pour mon cerveau. J’ai renoncé à ce type de mort. Mon corps était déjà suffisamment mort.» (I had the alternative of enduring the pain or treating it with narcotics that would transform me into a zombie. Pain killers were brain killers. I chose to abstain to this death. My body was dead enough already.)
Louis Cornellier est un journaliste, écrivain et professeur québécois. Il enseigne la littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette. Il a été rédacteur en chef de la revue Combats et chroniqueur au journal L'Action. Depuis 1998, il signe la chronique sur les essais québécois dans Le DevoirLouis Cornellier est un journaliste, écrivain et professeur québécois. Il enseigne la littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette. Il a été rédacteur en chef de la revue Combats et chroniqueur au journal L'Action. Depuis 1998, il signe la chronique sur les essais québécois dans Le Devoir
Philosophe et cinéaste,Louis Godbout a enseigné la philosophie au Cégep du Vieux-Montréal. Il a publié, en 2007, aux Éditions Liber, Du golf, parcours philosophique. Cet ouvrage qui a fait l'objet de plusieurs revues dont une, inédite, signée par Jacques Dufresne, publiée dans le Portail de l'enseignement collégial. En octobre 2008, Louis Godbout publiait, toujours aux Éditions Liber, Nietzche et la probité.En 2010, il publie Hiérarchies. Cet ancien prof de philosophie a toujours été un cinéphile averti, évoque le cinéma de Bergman, parle de son admiration pour Lars von Trier ou des images de Terrence Malick, mais jamais il n’a pensé un jour qu’il en ferait. Or, il y a quelques années, il a goûté à la potion en réalisant Mont Foster.
Nè le 1er janvier 1930 à Oostende, Belgique, décédé le 18 décembre 2012, à Sherbrooke, Québec, Canada.
Après un doctorat en droit à Louvain en 1955, il obtient une licence (1956) et un doctorat (1960) en philosophie de la même institution. Sa thèse, dont le titre est De Rechtsfilosofie van Giorgio Del Vecchio (« La philosophie du droit Giorgio Del Vecchio »), a été soutenue avec « grande distinction ». Après un séjour de deux années aux États-Unis, où il enseigne la philosophie à la Villanova University (Pennsylvanie), il devient, en septembre 1962, professeur de philosophie à l'Université de Sherbrooke (Québec), poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1995. Ses cours portèrent principalement sur les Présocratiques et la pensée de Descartes. En 2003, il fut désigné professeur émérite en philosophie. Dès son embauche par l'Université de Sherbrooke, il s'établit à North Hatley, petit village de l'Estrie (Québec), où il vivra jusqu'à sa mort.
«Louise est une femme de terrain profondément engagée en environnement, et très ancrée au niveau régional, depuis de très nombreuses années comme ses divers articles en font foi. Elle vient de prendre sa retraite comme enseignante au niveau primaire.» Robert Mailhot
Elle est membre du CA du Regroupement vigilance hydrocarbure Québec et coordonne un comité de rédaction de textes d'opinion pour lutter contre la désinformation nommé Réplique médiatique (tous les articles sont disponibles sur le site du RVHQ. Elle estégalement membre du CA de L'Assomption en transition dont elle a été membre fondatrice et elle coordonne un chantier de collectivité ZéN (zéro émission nette) dans les MRC de L'Assomption et D'Autray. Elle a étudié en éducation (Ph.D.McGill), sa recherche a porté sur les théories du jeu. Elle a également une formation en musicologie (Bac et Ma. U.Mtl), en éducation musicale (UQAM) et en psychanalyse. Elle a enfin été recherchiste à la radio de Radio-Canada avant de devenir enseignante en musique au primaire et chargée de cours (McGill, UQAM)
Majid Rahnema, né en 1924 à Téhéran et mort le 14 avril 2015 à Lyon, France, était un diplomate, économiste et homme politique iranien. Il travaillait sur les problèmes de la pauvreté et les processus de production de la misère par l’économie de marché. Il était un ami d'Ivan Illich.
Marc Chevrier est professeur de science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Formé en droit aux universités de Montréal et de Cambridge, il est docteur en science politique de l’Institut d'études politiques de Paris. Il a notamment publié la République québécoise (Boréal, 2012, prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec) et codirigé plusieurs ouvrages scientifiques, tels que La France depuis de Gaulle (Presses de l'Université de Montréal, 2010), Des femmes et des hommes singuliers (Armand Colin, 2014) et Démocratie et modernité (Presses universitaires de Rennes, 2011). Il est aussi l'auteur d'essais publiés dans les revues Argument et l'Inconvénient ainsi que dans l'Encyclopédie de l’Agora.
Poétesse française 1883-1967
Nicolas Bourdon est professeur de littérature au Collège de Bois-de-Boulogne. Il a publié des fictions et des articles dans Le Devoir, Argument, l’Inconvénient, L’Action nationale et l’Encyclopédie de l’Agora. Il tient la chronique « l’histoire qui fait l’Histoire » dans le Journal des Voisins : il vise à décrire comment « des petites » histoires personnelles sont inextricablement mêlées à la grande histoire.
Née et éduquée en France, Nicole Morgan détient une maîtrise de philosophie (Dijon) et de sociologie et anthropologie (Aix-en-Provence). En 1993, elle a obtenu un doctorat de philosophie (Université d’Ottawa). Sa thèse sur la naissance de l’État moderne via l’Utopie de Thomas More, a été publiée à Paris en 1996 (Le sixième continent. Librairie philosophique Jean Vrin.) Queen’s National Scholar, elle a enseigné à l’Université Queen’s entre 1991 et 1994. En 1994 elle fut nommée Experte en Résidence à la Centrale d'Hypothèque et de Logement (Ottawa). Au terme de son mandat, elle publia trois scénarios sur l'avenir urbain du Canada : Le Familier, l'Oublié et l’Impensable. Elle fut ensuite professeur invitée au Centre de Médecine d'Éthique et de droit (Université McGill) avant de rejoindre en 2001, le Collège militaire royal du Canada (Kingston). Alors professeur titulaire elle fut nommée chercheure associée à Saint-Cyr dans le cadre du programme RWP (Radicalization Watch Project) mené en partenariat entre Saint-Cyr, RMC et le Center for Advanced Defenses Studies à Washington.Ces quinze dernières années ont été consacrées à la philosophie politique et l'analyse des idéologies modernes. En 2007, elle publia au Seuil, en collaboration avec Mathieu Guidère : Le Manuel de Recrutement d’Al Qaida. Toujours au Seuil, elle publia en 2012 un analyse de la montée de l'extrême droite américaine, intitulée : Haine Froide. Ceci ne représente qu'une partie d'une série d'articles, livres et conférences qui ont tous et toutes porté sur le corps de l’humanité, le corps de l'état, le corps social, et le corps de l'individu. Et c'est ainsi que son prochain livre portera sur le corps humain tel qu'il évolue en symbiose dans l’espace-temps depuis l'époque glaciaire . La peur au ventre.
Météorologue à Radio-Canada, il a débuté sa carrière comme météorologue prévisionniste chez Environnement et Changement Climatique Canada. En 2002, l’Association professionnelle des météorologues du Québec lui a décerné le prix Alcide-Ouellet pour souligner sa contribution exceptionnelle au rayonnement de la profession de météorologue, ainsi qu’à lacommunication dans le domainedes sciences de l’atmosphère.
Ses textes sont reproduits avec son autorisation et celle de la Société Radio-Canada.
Paul-Louis Martin est ethnologue et historien. Spécialiste de la culture matérielle et des rapports entre l'homme et la nature, il était, avant sa retraite, professeur titulaire à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il a publié plusieurs livres, dont L'Histoire de la chasse au Québec, et des articles scientifiques portant sur les techniques d'acquisition et de fabrication, de même que sur le tourisme culturel. Il est membre de nombreux organismes de conservation du patrimoine et a présidé la Commission des biens culturels du Québec de 1983 à 1988.
Quand il entend son nom, Philippe Haeck met quelque temps à répondre. Dans ce nom, il voit les deux h: il essaie la petite chaise, se tient droit dans la grande. Il travaille à rassembler tout ce que les haches coupent. Il pense que le « je » n'est qu'une fiction commode, que le monde est un grand panier tissé de milliards de fils. Il aime parler s'il peut le faire librement, autrement il se contente d'être simplement là.
Philippe Haeck a enseigné la littérature de mai 1968 à mai 2002 au Collège de Maisonneuve en privilégiant la pratique de l'écriture. De L'Action restreinte. De la littérature (un essai publié en 1975) à L'oreille rouge (un poème-vie paru en 2001), il a publié treize ouvrages : des poèmes pour illuminer la vie qui lui arrive, des essais pour réfléchir à ce qui le hante. Prix littéraires: Philippe Haeck a reçu, le Prix Émile-Nelligan et le Grand Prix de poésie du Journal de Montréal pour La Parole verte en 1982
Étudiant universitaire en philosophie
Philosophe français
Étienne-Alexandre Beauregard étudie présentement (2021) au baccalauréat intégré en philosophie et science politique à l'Université Laval. Voilà déjà plusieurs années qu’il prendn part au débat public sur son blogue (eabeauregard.com) et dans les journaux québécois. IL publierai égalementb l'hiver prochain son premier essai politique, sur la guerre culturelle au Québec, aux Éditions du Boréal.
Professeur et chercheur en pharmacologie fondamentale et clinique à la faculté de médecine de l’Université de Montréal durant trois décennies et depuis la retraite, observateur indépendant de la médicalisation et la médicamentation de la société, de l’influence nocive des industries de la santé sur le savoir médical, les pratiques de prescription et les politiques du médicament.
Pierre-Jean D
essertine est professeur de philosophie à Aix-en-Provence. Il a publié des articles dans diverses revues. Il a écrit plusieurs ouvrages de pédagogie de la philosophie. Il est l'auteur de "Pourquoi l'homme épuise-t-il sa planète?
Remy de Gourmont, écrivain normand issu d’une ancienne famille du Cotentin, à la fois romancier, poète, journaliste et critique d’art, proche des symbolistes, est né le 4 avril 1858 au manoir de la Motte à Bazoches-au-Houlme, près d’Argentan dans le département de l’Orne. Considéré comme l’un des plus grands écrivains de la fin du 19ème siècle, révoqué de la Bibliothèque Nationale pour avoir écrit un pamphlet antinationaliste "Le Joujou Patriotisme" , il est , avec Louis Dumur, Jules Renard et Alfred Vallette, un des pères fondateurs du Mercure de France. Il est mort en 1915. Il est l'un de ceux qui ont présenté Nietzsche aux Français.
«Il pratique une forme de discernement qu'il baptise la « dissociation d'idées ». Une part importante de son œuvre d'essayiste est consacrée à cet exercice cérébral, qui consiste à faire la part des choses : l'idée juste est colonisée par l'amalgame qui en fait à la fois un cliché et une idée fausse. L'idée reçue est le résultat de cette opération qui réunit des éléments vrais pour en faire une idée fausse, par l'illusion que leur réunion est la normalité. Le travail de dissociation permet de délivrer la vérité de sa partie polluée, pour retrouver l'« idée pure ». »
Professeure honoraire, UQAM, autrice.
Professeur de philosophie à la retraite, président de la Fondation Humanitas, auteur de Un Socrate inédit, PUL 2016
Professeur universitaire retraité, ex-principal et vice-chancelier de l’Université Bishops, ex-président pour le Québec et vice-président senior pour le Canada d’Electronic Data Systems (EDS).
J.-Claude St-Onge, auteur de L’envers de la pilule. Les dessous de l’industrie pharmaceutique; Les dérives de l’industrie de la santé; DSM : fiabilité et validité des diagnostics; Tous fous? L’influence de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie; TDAH? Pour en finir avec le dopage des enfants.
Professeur de philosophie et d’économie à la retraite (difficile à congédier), ni médecin, ni épidémiologiste, qui a bénéficié pendant 25 ans des conseils d’un excellent professeur privé en la personne d’un médecin pharmacologue
Philosophe et politologue français né en1964.
Philosophe, ancien doyen de la Faculté de philosophie de l'Université Laval
Ancien sous-ministre de l'éducation, pendant plus d’un demi-siècle, Yves Martin (1929-2021) a participé à l’essor du Québec, et ce, à plusieurs titres : professeur-chercheur en sociologie et en démographie, haut fonctionnaire et conseiller spécial auprès de trois premiers ministres provinciaux.